Belarus Daily | 2 avr

Une affaire pénale a été ouverte à l’encontre d’Aliaksandra Herasimenia et d’Aliaksandr Apeikin ; 18 nouveaux noms ont été ajoutés sur la liste des personnes « impliquées dans le terrorisme » ; les journalistes ne pourront plus couvrir les manifestations

2 avril 2021 | Voice of Belarus
Les footballeuses du club « Minsk » ont apporté sur le terrain le maillot de leur coéquipière arrêtée. Ulyana Asaula a été interpellée le 25 mars, le Jour de la Liberté, et a été condamnée à 13 jours de prison.
Source : TUT.BY

Le KGB a allongé la liste des personnes « impliquées dans le terrorisme » 

Dix-huit nouveaux noms ont été ajoutés à cette liste. Parmi eux, les personnalités politiques Sviatlana Tsikhanouskaya et Pavel Latouchka, le blogueur Anton Matolka, les anciens représentants des forces de l’ordre : l’ancien membre de l’unité spéciale Almaz du Ministère de l’Intérieur du Bélarus, Ihar Makar, l’un des fondateurs de BYPOL Andrei Astapovitch, l’ancienne enquêtrice du Comité d’enquête Sviatlana Khilko, l’ancien officier du GUBOPiK (Direction principale de lutte contre la criminalité organisée et la corruption) Stanislaù Loupanosaù.

Une affaire pénale a été ouverte à l’encontre d’Aliaksandra Herasimenia et d’Aliaksandr Apeikin

Le Comité d’enquête a engagé une affaire pénale à l’encontre d’Aliaksandra Herasimenia et d’Aliaksandr Apeikin. Herasimenia et Apeikin résident actuellement à l’étranger, néanmoins, des perquisitions ont été effectuées chez eux et chez leurs proches au Bélarus. 

La championne olympique Aliaksandra Herasimenia dirige le Fonds de solidarité sportive bélarussienne, le fondateur du club de handball Vityaz, Aliaksandr Apeikin, en est le directeur exécutif. Le Fonds a été créé en août 2020 en réponse aux événements qui se déroulent au Bélarus. Le but du Fond est de soutenir les athlètes arrêtés pour avoir participé à des manifestations pacifiques, expulsés des équipes nationales, retirés des compétitions, licenciés ou privés de bourses pour avoir exprimé leur position politique.

Source : TUT.BY

Les autorités interdiront la couverture médiatique des manifestations 

Le parlement bélarussien a approuvé plusieurs projets de loi. Parmi eux se trouve le projet de loi sur les événements de masse au Bélarus. Selon ce dernier, « il est interdit de couvrir dans les médias, Internet ou autres réseaux d’information en temps réel, des événements de masse tenus en violation de l’ordre établi, dans le but de leur popularisation ou de leur propagande ». Il sera également interdit de signaler dans les médias, sur Internet et sur les réseaux sociaux la date, le lieu et l’heure d’événements non autorisés.

Source : Deutsche Welle

Les experts des droits de l’Homme de l’ONU appellent le Bélarus à cesser d’utiliser la violence 

Les experts des droits de l’Homme des Nations Unies appellent le Bélarus à mettre un terme à la pratique constante du recours excessif à la violence, aux arrestations, à la détention arbitraire et aux mauvais traitements des manifestants ; mais aussi à cesser la répression des journalistes et des professionnels des médias.

Les peines sévères pour des actes mineurs – c’est ainsi que le système sévit contre les manifestants

Quatre hommes ont été condamnés par le tribunal de Minsk. Le 11 novembre, ils ont défendu un homme contre la police anti-émeute et n’ont pas permis aux policiers de l’interpeller. Les accusés ont écopé de 4 à 5 ans d’emprisonnement dans une colonie pénitentiaire de régime général. Ils doivent également compenser le préjudice moral d’un montant de 2 à 3 mille roubles (environ de 600 à 900 euros) aux sept victimes, policiers anti-émeute.

Source : t.me/belarusseichas

À Maladzetchna, un verdict a été rendu dans l’affaire de la banderole qui avait été étendue le long de la route pendant quelques minutes en novembre 2020. Six personnes âgées de 20 à 48 ans étaient impliquées dans l’affaire, elles ont été condamnées de douze à dix-huit mois d’assignation à résidence, ainsi qu’à des amendes d’un montant de 4.350–5.800 roubles (1.360–1.800 euros).

Source : TUT.BY