Le régime cynique de Loukachenko
pousse les prisonniers politiques à des extrémités
14 mars 2021 | Voice of Belarus
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« Bas-fonds d’une mine d’or », film de Stsiapan Poutsila sur les richesses de Loukachenko, a battu tous les records de popularité sur la Toile bélarussienne. Au moment de la première, il a été regardé par plus de 100.000 internautes, aujourd’hui, le nombre total de vues approche les 5,5 millions. Résidences, voitures, gadgets – à l’instar de son « frère aîné », Poutine (dont l’histoire d’amour pour le luxe a été racontée dans l’enquête d’Alexeï Navalny), Loukachenko ne se refuse rien. Cependant, il a lui-même qualifié le film de mensonge. Même l’argent européen est utilisé pour enrichir le dictateur. Comment est-ce possible ? La réponse dans le film.
La rhétorique des autorités envers l’Occident n’a pas changé depuis août dernier : on essaie de faire peur aux Bélarussiens avec une guerre potentielle avec l’Occident. En fait, depuis six mois, le régime est en guerre contre ses propres citoyens. En août, ils ont été passés à tabac, violés, marqués à la peinture, nombre d’entre eux sont toujours détenus dans des conditions inhumaines créées délibérément. La seule façon de protester contre ce qui se passe est une grève de la faim ou même une tentative de suicide. La semaine dernière, deux prisonniers politiques ont tenté de s’ouvrir les veines et trois sont en grève de la faim. Et il est important de ne pas les laisser mourir. Après tout, le régime a déjà fait assez de victimes : le 12 mars, 4 mois après la mort de Raman Bandarenka, nous avons commemoré tous ceux qui avaient donné leur vie pour la liberté du pays.
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